13 Juillet 2019 - LISBONNE
13 Juillet 2019 – LISBONNE
Gérard : 7h 00
Moi : 7h45
Météo : Soleil en berne. Pas de luminosité. Ciel gris et couvert. Quelques gouttes de pluie. Petit vent.
T° matin : 19 - T° a.m : 25
Programme : LISBONNE ALFAMA – BELEM ET PLUS SI AFFINITES
Lorsque je me lève, Gérard a déjà fait la balade avec Eden et il vient de finir de se doucher.
Je passe une vitesse pour la douche et le lit.
Nous déjeunons rapidement et 9h20 c’est parti pour la découverte de LISBONNE.
Le camping de LISBOA CAMPING est situé dans le parc de MONSANTO. Le camping est proche du centre mais il faut tout de même entre 35 et 45mn de trajet pour rejoindre le centre selon la circulation.
L’arrêt de bus se trouve à quelques centaines de mètres du camping. En chemin, nous rencontrons des camping-caristes toulousains. Leur emplacement est juste en face du notre. Nous sommes arrivés en même temps. Nous faisons le trajet en leur compagnie.
Il est 9h40 lorsque nous montons dans le bus. Le trajet est mené rondement malgré la circulation. A 10h25, nous atteignons le terminus, place FIGUEIRA.
Nous laissons les toulousains pour rejoindre le point de départ du vieux tramway 28 qui parcourt les ruelles du quartier d’ALFAMA. Il nous faut à peine 10mn pour rejoindre le point de départ du Tramway 28.
Lorsque nous arrivons à l’arrêt, la queue est déjà impressionnante. Elle déborde du trottoir et s’étale sur la rue. La police passe et s’arrête. Par mesure de sécurité, elle coupe la file en 2.
Non contente de s’occuper de la sécurité des touristes, elle fait la chasse au TUK-TUK qui sont en attente de client et font un ballet incessant autour de la place LARGO MARTIN MONIZ. Manifestement ils sont dans l’illégalité. Dès que la police apparait, coup de sifflet et tout le monde fait le tour de la place et réapparait. Un vrai jeu du chat et de la souris.
11h20, c’est enfin notre tour à embarquer à bord du tramway 28.
Il parcourt les ruelles pentues et étroites du quartier d’Alfama. Le tramway 28 est un véhicule d’époque. Il permet de faire le tour des principaux sites touristiques autour de LISBONNE.
Difficile de prendre des photos compte tenu du monde car c’est le mode de transport quotidien des lisbonnais. De plus, le mode de conduite provoque beaucoup de secousses (changement voies, vitesse).
Nous prenons le parti de rester dans le tramway jusqu’à l’arrêt du CASTELO SÃO JORGE. 12h, nous descendons du tramway 28 pour pouvoir profiter pleinement des lieux.
Le quartier d’ALFAMA est un quartier de LISBONNE. Il s’étend au pied du CASTELO SÃO JORGE avec des ruelles enchevêtrées, ses places ombragées de palmiers, ses maisons aux tuiles rouges rappelant une médina mauresque. Le quartier d’ALFAMA tient son nom des MAURES qui l’appelaient AL-HAMMA «fontaines ».
C’est à l’assaut de ce quartier ouvrier que le tramway se lance toute la journée. Il emprunte des ruelles extrêmement étroites et négocie des virages en épingles à cheveux.
Nos pas nous mènent au CASTELO SÃO JORGE. Il date du 11ème siècle et domine majestueusement LISBONNE.
Nous pénétrons dans la 1ère enceinte où s’étale un petit village avec des ruelles animées de touristes, de restaurants, de boutiques de souvenirs et d’artisanat.
La seconde enceinte permet l’accès au château. Une longue file d’attente s’étire au soleil. Nous renonçons à cuire en plein soleil. Tant pis pour SÃO JORGE.
Nous empruntons les ruelles les unes après les autres pour rejoindre le tracé du tramway 28. Nous nous arrêtons devant une jolie boutique. C’est celle de COMUR, la célèbre conserverie portugaise.
Nous retrouvons le trajet du tramway 28 et avec lui, le MIRADOURO DA GRACA. Là aussi beaucoup de monde ; soit pour se reposer, à l’ombre des bougainvilliers qui ornent la façade de NOSSA SENHORA DA GRACA,
en écoutant le petit groupe de musique, soit pour admirer la vue sur les toits rouges du quartier,
le Tage
et la pollution.
Les murs de NOSSA SENHORA DA GRACA sont ornés de fresque d’azulejos ainsi que l’ensemble du miradouro.
Nous poursuivons notre descente vers le centre de LISBONNE. Sur le trottoir nous croisons un arbre avec de drôles de racines.
Puis, nous apercevons la cathédrale de LISBONNE érigée en 1150 sur le site d’une ancienne mosquée. Elle ressemble à une forteresse avec ses 2 tours.
A l’intérieur, les vitraux en forme de rosace laissent filtrer une douce lumière.
Les voûtes sont immenses et leur hauteur impressionnante.
L'autel de conception baroque avec toujours ce manque de luminosité.
Nous reprenons notre périple et nous ne nous lassons pas d’observer le ballet des tramways, pittoresque moyen de transport des lisbonnais.
Un peu plus loin, c’est l’église de SÃO ANTONIO qui fait l’objet de notre curiosité. A côté, un mur entièrement fleuri attire notre attention. C’est le MUSEE SÃO ANTONIO.
SÃO ANTONIO DO PADOUE n’est pas originaire de la ville italienne de PADOUE mais bel et bien portugais et né à LISBONNE. L’église SÃO ANTONIO se trouve à l’endroit où est né SÃO ANTONIO avant qu’il ne devienne prédicateur et meurt en Italie à Padoue. Le temple actuel date 1767. Il a été construit sur l’emplacement de sa maison natale.
L'intérieur on retrouve toujours le même style, doré. Ici une coupole amène de la luminosité et de la couleur.
Pour accéder à la crypte, nous passons par la sacristie, grande pièce ornée de meubles en bois massif, des statues du saint et d’un portant où sont rangés des vêtements de messe.
Un escalier mène à la crypte qui se trouve sous l’église. Elle est construite sur la chambre où est né SÃO ANTONIO. Un autel a été dressé. Devant l’autel, un banc de prière sur lequel s’est agenouillé le Pape JEAN PAUL II en 1982. Une fresque en azulejos marque cet évènement.
SÃO ANTONIO est le saint protecteur des mariages et de la fertilité. Les fiancés viennent y échanger leurs vœux.
Nous terminons notre périple dans ALFAMA par une flânerie sur la place PRACA DO COMERCIO avec ses arcades du 18ème siècle, ses façades jaune citron et son pavement en mosaïque.
La place est très animée et elle résonne du bruit des tramways qui la sillonnent.
Au centre, la statue équestre de JOSEPH 1er est un rappel du passé.
Avant le tremblement de terre de 1755, sur la place se dressait le PALCIO DA RIBEIRA. C’est sur cette place que sonna le glas de la monarchie avec l’assassinat de CHARLES 1er et son fils par les anarchistes.
La place est bordée par le Tage. C’est également sur cette place, qu’autrefois les visiteurs débarquaient des bateaux.
De l’autre côté de la place, se dresse l’ARCO DA RUA AUGUSTA. C’est un arc de triomphe surmonté de grands personnages tels que VASCO DE GAMA.
Pour rejoindre l’ELEVADOR SANTA JUSTA nous passons sous l’arc de triomphe et nous remontons la rue piétonne RUA AUGUSTA. Là aussi, beaucoup d’animation.
Nous arrivons en vue de l’ELEVADOR SANTA JUSTA. Construit par un disciple de Gustave EIFFEL en 1902, sa structure est tout en fer forgé. Jusqu’en 1907, il fonctionnait à la vapeur. Inutile de tenter son ascension. Une queue interminable nous en dissuade.
A l'arrière de SANTA JUSTA, dans une petite rue, une jolie voiture de collection attire les yeux de Gérard.
Nous laissons SANTA JUSTA derrière nous pour rejoindre le MERCADO DA RIBEIRA. C’est une halle qui accueille des étals de fruits et légumes, de fleurs et de poisson.
Depuis quelques années (2014), la moitié de sa surface a été transformée en aire de restauration où l’on peut se restaurer. Le choix est compliqué avec ses 35 kiosques répartis sur les 4 coins de la halle et dans les contre-allées.
Au milieu, des tables et des chaises hautes. Le principe est de faire le tour des 35 kiosques et de faire son choix. On paie et on nous remet un boitier qui vibre dès que le plat est prêt.
Le challenge est de trouver une place assise. Un vrai parcours du combattant. L’ambiance est sympathique bien que très bruyante.
Nous avons aperçu des groupes de jeunes gens qui fêtaient leur enterrement de vie de garçon ou de jeune fille. La nouvelle tendance.
Une fois notre pause terminée, nous regagnons le calme de la rue avec ses façades colorées et les cables des trams qui s'entremèlent.
Direction BELEM. Pour cela, nous rejoignons l’arrêt de bus. Nous devons prendre le 714. A l’arrêt de bus, plusieurs lignes passent. Le 714 arrive. Nous lui faisons signe et nous montons dans le bus. Au bout de quelques minutes, nous nous apercevons que le trajet emprunté n’est pas le même que ce matin.
Je me déplace jusqu’au chauffeur pour lui demander s’il s’arrête bien à BELEM. Eh bien non !! Entre temps, il a changé son numéro de ligne. Il s’est transformé en 774. Il nous embarque dans le quartier d’ESTRELA.
Nous descendons rapidement du bus mais nous sommes loin de BELEM. Un monsieur, d’un certain âge, nous voit hésitant et en difficulté. Dans un très bon français, il nous propose ses services. Nous lui expliquons notre mésaventure et le peu d’aide du chauffeur de bus.
Il nous rassure et nous explique comment repartir sur BELEM. Nous sommes dans le quartier d’ESTRELA. Il nous faut rejoindre les quais à pied (environ une demi-heure voir trois quart d’heure), prendre le tramway (15E) qui nous déposera à BELEM et surtout emprunter les escaliers pour rejoindre l’arrêt du tram qui se trouve au milieu de la chaussée.
Nous échangeons encore quelques instants avec lui sur LISBONNE, la vie, la pollution, le quartier d’Estrela. Il nous conseille avant de rejoindre BELEM de visiter la basilica DA ESTRELA.
Nous le quittons en le remerciant chaleureusement et nous filons vers la basilique qui se trouve à quelques centaines de mètres. Le dôme de la basilique est entouré de 2 beffrois.
Elle date de 1790. L’intérieur est tout en marbre rose et noir.
Les coupoles sont magnifiques et lumineuses.
Elle abrite la sépulture de la reine MARIE Ier qui avait fait construire la basilique en reconnaissance pour la naissance d’un héritier masculin.
Notre visite achevée, nous prenons notre courage et surtout nos jambes pour rejoindre le tram 15E. Grâce aux explications du monsieur, nous trouvons facilement notre chemin, les escaliers et surtout le 15E dans le bon sens.
Une fois dans le tram, la galère continue. Pour payer son trajet, il faut utiliser des distributeurs automatiques de tickets. Le règlement se fait en pièces ou en billet. Il ne nous reste plus assez de monnaie. Gérard introduit un billet et comme pour d’autres passagers, le distributeur refuse le paiement. Finalement nous voyagerons gratis jusqu’à BELEM en souhaitant qu’il n’y ait pas de contrôle.
Avec tout ça, nous avons perdu beaucoup de temps et il est plus de 17h lorsque le tram nous dépose à BELEM.
Nous nous dirigeons vers le MOSTEIRO DOS JERONIMOS, l’un des plus beaux monuments de BELEM. La fermeture se fait à 18h. Trop juste pour visiter un tel bâtiment et son église. Ce sera peut-être pour une autre fois car le lundi, au Portugal, nombre de monuments et musées sont fermés.
Déçus (surtout moi), nous nous contentons d’en admirer les façades.
Puis nous rejoignons les quais du TAGE pour aller admirer un autre monument emblématique de BELEM, le monument des découvertes (PADRÃO DOS DESCOBRIMENTO).
Le monument ressemble à une caravelle. Il a été inauguré en 1960 pour le 500ème anniversaire de la mort d’HENRI LE NAVIGATEUR, prince et mécène des expéditions maritimes.
A la proue de ce monument de calcaire d’une hauteur de 65m, se tient HENRI LE NAVIGATEUR suivi de VASCO DE GAMA, DIAGO CÃO, MAGELLAN ainsi que 29 autres grands explorateurs.
A l’intérieur de l’édifice un ascenseur qui permet d’atteindre la terrasse pour admirer BELEM et le TAGE. Pour les sportifs, 267 marches conduisent à la terrasse panoramique.
Au loin, nous apercevons, le pont par lequel nous sommes arrivés à LISBONNE avec la statue du CRISTO REI qui veille sur le TAGE. Elle est situé de l'autre côté de la berge du Tage sur la commune de CACILHAS.. Elle domine le TAGE et LISBONNE. La statue fait 110m de haut, bras ouverts, ce Christ-Roi est une réplique un peu baroque de celui de Rio de Janeiro.
Sur les berges du TAGE, la célèbre TORRE DE BELEM. C’est l’emblème de BELEM. Construite sur le TAGE pour garder l’entrée du port de LISBONNE, elle date de 1502. C’est une petite forteresse toute sculptée. On y accède par une passerelle en bois car elle subit le rythme des marées qui inonde sa base.
Nous commençons à fatiguer. Depuis 9h20 ce matin, nous sommes sur le pont et nous arpentons LISBONNE sous le soleil qui depuis la fin de la matinée a refait son apparition.
Nous apercevons un bar, sa terrasse surplombe le TAGE. Nous décidons d’y faire une petite pause devant des bières fraiches.
Pour le retour, nous traversons le petit jardin public, face au MOSTEIRO DOS JERONIMOS, où des jets d’eau jaillissent.
Une dernière fois, nous nous rapprochons pour admirer les façades de ce monument emblématique.
C’est là, que nous nous apercevons que l’église est accessible au publique et gratuitement.
Nous en profitons pour faire une énième visite religieuse. Cela dit, le Portugal est riche en passé historique tout comme l'Italie, la Grèce, la France. Beaucoup de très belles choses à visiter.
La porte de l’église est une œuvre d’art avec ses sculptures fines et détaillées.
Dans l’église SANTA MARIA DE BELEM, nous retrouvons les tombeaux d’illustres personnages comme VASCO DE GAMA
et le célèbre poète portugais LUIS VAZ DE CAMÕES.
L’église est imposante, toute en pierre avec ses colonnes finement sculptées,
ses voûtes, ses vitraux colorés.
Sur un des côtés, une rangée de porte. L’une d’elle est ouverte. C’est un confessionnal.
Après l’église du MOSTEIRO, nous faisons une dernière visite.
Ce sera une visite à l’emblématique PASTEI DE NATA DE BELEM.
Là aussi, malgré l’heure tardive, il ne faudra faire la queue pour l’achat des succulentes PASTEL NATA toutes chaudes.
Un véritable monument gastronomique.
Notre journée tire à sa fin. Nous regagnons l’arrêt de bus n°714. Nous montons dans le bus à 18h55 et à 19h20 il nous dépose à l’arrêt du camping. Il n’a pas traîné.
Encore un effort pour rejoindre le camping-car où Eden nous attend avec impatience. Elle a passé la journée seule. Elle a hâte de faire sa balade. Ça lui a rappelé le temps où nous étions au travail.
Après souper, nous dégusteros nos PASTEL DE NATA encore tièdes.
la soirée sera extrêmement courte. Nous sommes rincés des kms que nous avons faits dans LISBONNE.
Une bonne et grande journée bien que nous n’ayons pas pu visiter certains sites. Il y a du monde et la queue de partout.