14 Juillet 2019 - LISBONNE - CABO DA ROCA
14 Juillet 2019 – LISBONNE
Gérard : 8h 00
Moi : 8h30
Météo : Soleil en berne. Ciel gris et couvert. Petit vent. Comme hier, tout va se découvrir !!!
T° matin : 20 - T° a.m : 26
Programme : LISBONNE RESERVADOR MÃE D’AGUA DES ARMOREIAS – AQUEDUTO DAS AGUAS LIVRES – CABO DA ROCA
Aujourd’hui c’est le départ de LISBONNE.
Nous devons avoir quitté le camping pour 16h.
Après les corvées quotidiennes et celles du départ (vaisselle, ménage, rangement, douches (dans le camping-car), soins des oreilles d’Eden, comptes, virements factures, déjeuner). Pendant les services, nous discutons avec un camping-cariste et nous échangeons sur le manque de propreté du camping. Nous apprendrons qu'il y avait un festival de musique pendant 3 jrs à LISBONNE. D'où la police qui circulait dans le camping et l'absence de propreté. Iil est 15h50 lorsque nous franchissons la barrière du camping.
Hier au soir, nous avons fait un point de nos dernières visites sur LISBONNE et ce sera l’AQUEDUTO DES AGUAS LIVRES (aqueducs des eaux libres) et le RESERVATORIO DA MÃE D’AGUA DAS AMOREIRAS (le réservoir de la mère de l’eau des Amoreiras).
Nous ne sommes pas très loin du site. Espérons que nous pourrons trouver à nous garer.
16h15, nous arrivons PRACA DAS MOREIRAS où se trouve le RESERVATORIO. Impossible de se garer. Nous quittons la place et nous trouvons un stationnement dans une rue adjacente. Super !!!!
Direction PRACA DAS AMOREIRAS où nous pouvons admirer une partie de l’aqueduto.
Le RESERVATORIO MÃE D’AGUA se trouve dans un petit square à l’extrémité de la place. Nous longeons les arches jusqu’au RESERVATORIO.
Entre les arches, une petite église a été construite. Il s’y déroule un baptême.
Un peu plus loin, dans le petit square, nous trouvons le bâtiment de MÃE D’AGUA.
Le RESERVATORIO a été conçu en 1745 et construit dans le JARDIN DES AMOREIRAS pour être achevé en 1834.
Il a été bâti pour capter et distribuer l’eau acheminée par les aquedutos d’ALGUAS LIVRES.
Le RESERVATORIO se trouve dans un espace voûté d’une grande beauté et qui donne à l’endroit une impression de sacré.
Au centre, une citerne d’eau d’une contenance maximum de 5 500 litres et de 7,5m de profondeur.
Au-dessus de la citerne, une fontaine où s’écoulait l’eau captée par l’aqueduc.
La citerne permettait d’alimenter en eau les fontaines de la ville, les usines, les couvents et les demeures de l’aristocratie. Pour le reste de la population, les porteurs d’eau (auguadeiros) transportaient et vendaient l’eau en ville en remplissant leurs tonneaux à la fontaine.
Aujourd’hui le site du RESERVATORIO sert de musée et de sensibilisation à la pollution de l’eau.
De part et d’autre de la citerne, une multitude de déchets flottent. Ils correspondent à ceux que l’on peut trouver sur les plages, en mer.
Aux murs, des réalisations faites avec des matériaux de récupération.
Juste avant d’arriver à la terrasse, un demi niveau nous permet d’appréhender la citerne et la fontaine d’en haut.
Une grille ferme l’accès à la galerie de l’aqueduc mais nous permet d’observer la technicité du mécanisme d’acheminement de l’eau.
Un escalier permet d’accéder à la terrasse panoramique avec une vue sur le quartier,
le Castelo SÃO JORGE,
l’aqueduc,
la basilique d’Estrela,
et au loin le CRISTO REI
qui veille sur le Tage.
Après cette visite plus qu’intéressante et mythique pour Lisbonne, nous redescendons vers la PRACA DAS AMOREIRAS pour quelques photos de l’aqueduc.
Nous ne voulons pas en rester là et nous partons à pied pour le quartier de CAMPOLIDE afin d’avoir une vue complète sur l’ouvrage.
Le gardien du RESERVATORIO nous avait dit 10 mn. Il nous faudra entre 30 et 40 mn d’ascension de ruelles pour atteindre le site.
L’aqueduc des AGUAS LIVRES a été construit entre 1731 et 1799. Il s’étend sur 58 km de canalisations entre les sources, situées à 14km de Lisbonne, et les fontaines publiques de la capitale. Certains de ses arcs mesurent jusqu’à 65m de haut. Le tracé de l’aqueduc est ponctué de petite lucarne. L’ouvrage est dans un excellant état malgré les tremblements de terre successifs et il est visitable.
L'ouvrage traverse la ville et enjambe les collines avoisinantes.
Il nous faut penser au retour. Il sera moins fatiguant car tout en descente. Il fait chaud et nous cherchons systématiquement l’ombre.
Il est 18h15 lorsque nous arrivons au camping-car. Nous prenons la direction de notre prochaine étape qui sera CASCAIS, petite ville de villégiature en front de mer.
A CASCAIS, ce sont les DUNA DA CREMINA (parcours de sensibilisation pour la protection des dunes) et LE BOCA DO INFERNO- Bouche de l’Enfer (un gouffre, à l’intérieur duquel les vagues de l’atlantique déferlent.
Malheureusement, nous serons obligés de passer notre chemin. CASCAIS est située en bord de côte et aucune possibilité de stationner.
Nous décidons d’aller jusqu’à la PRAIA DE GUINCHO qui est un spot de surf avec l’intention de revenir sur CASCAIS à vélo. Une balade de 18 km A/R.
A GUINCHO, l’endroit est lunaire. Le vent souffle en soulevant le sable, sur la plage, les vagues déferlent dans la brume. Les dunes de sable ressemblent à celles du Sahara.
Nous finissons par trouver le parking à camping-car. Nous entrons. Malheureusement, nous sommes trop long. C’est une aire de fortune, pas forcément adaptée aux véhicules longs. A contre cœur, nous renonçons et reprenons notre route qui nous mènera jusqu’au CABO DA ROCA (Cap Rocheux) où nous nous poserons à 19h30.
Nous nous garons sur le parking, en lisière de la lande. Pour l’instant, nous sommes le seul camping-car. Sur le site, un va et vient incessant de voitures, de taxis ou VTC qui déposent les visiteurs. Le ballet durera jusque tard dans la soirée alors que la nuit est déjà tombé.
Depuis la fin de l’après-midi, le temps se dégrade de plus en plus. Quelques gouttes de pluie s’invitent. Le vent redouble transportant avec lui les embruns.
Avant de souper et malgré le mauvais temps, je décide de repérer les lieux. Gérard refuse de m’accompagner. Il ne fait pas assez beau. Il préfère s’occuper de l’apéro.
Sous le mauvais temps, le site est grandiose. De belles falaises plongent à 140 m dans l’Océan. Des barrières sécurisent les visiteurs.
Sur un promontoire, en ce début d’obscurité, le phare veille.
Autour du phare, de petits sentiers permettent de s’approcher des falaises. Ce soir, le vent est tellement violent que c’est dangereux. C’est même compliqué de prendre des photos.
Malgré l’heure tardive et l’obscurité qui descend, il y a encore beaucoup de monde. J’aperçois beaucoup d’imprudents qui passent sous les barrières de sécurité.
Je rentre me mettre au chaud. Génial ! L’apéro est prêt. Plus qu’à se mettre les pieds sous la table.
Dans la soirée, 2 camping-cars viendront nous rejoindre.
La veillée sera courte car nous sommes un peu fatigués. 23h30, extinction des feux. La soirée est fraîche et nous apprécierons la couette. Nous sommes bercés par le vent qui secoue le camping-car. Nous finissons par nous endormir.
Dans la nuit, le vent redouble encore un peu plus de violence. Il souffle en rafale et secoue fortement le camping-car au point de nous réveiller. Il est 2h30 du matin. Par sécurité, nous décidons de bouger et d’aller nous abriter à l’arrière des bâtiments du POSTO TOURISMO. Nous finirons notre nuit calmement même si le vent continue à nous bercer mains moins violemment.