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Voyage au Portugal 2019
27 juin 2019

27 Juin 2019 SÃO DOMINGOS - MERTOLA

27 Juin 2019 – BARRAGE D’ALQUEVA

Gérard : 8h00

Moi : 9h30 normal grasse mat pour l’occasion

Météo : grand soleil, grand ciel bleu et petit vent léger qui permet de supporter   la chaleur matinale

         Température matin : 24°  - Température a.m : 32°

Programme : MOURA – SÃO DOMINGOS - MERTOLA

Evènement : Moi – 66 ans déjà

 

DSC08714-P-Le barrage Alqueva - le Bivouac

 

Ce matin, réveil sous la chaleur et le soleil dans un  cadre plus qu’agréable

DSC08712-P-Le barrage Alqueva - le Bivouac

Il fait déjà 24° ; La journée promet !!!

Au petit déjeuner, je découvre déjà plein de SMS, de WhatsApp, de Messenger. Maman est la première à m’appeler. Puis belle-maman.

Je passe ma matinée à répondre à mes messages. Ça fait du  bien.

Merci à tous, aujourd’hui, je me suis sentie quelqu’un d’important.

Bon, avec tout ça, il est déjà 13h10 lorsque nous décollons de notre bivouac.

Direction MOURA. Arrivés à Moura, nous avons beaucoup de mal à stationner. J’ai un peu merdé, je n’ai pas anticipé le stationnement et surtout je n’ai pas noté les infos de Vincent. Gérard réussi à trouver une place le temps de faire le point. A peine arrêtés que déjà des enfants viennent mendier de l’argent à la fenêtre du conducteur.

Il fait chaud, pas inspirés par la ville qui pourtant de partout est égayée par les orangers. Nous décidons de faire l’impasse de Moura. Nous décidons de faire également l’impasse sur la ville de BEJA. Nous avons beaucoup flâné, il est temps d’avancer un peu

En parlant d’oranges et de citron. Nous avons bien entendu dégusté les oranges de Monsanto. Absolument délicieuses. Finalement j’aurai dû en prendre plus. Pour ce qui est des citrons, pareil. Ils ne sont pas du tout amer, rien à voir avec ce que nous avons l’habitude d’acheter.

Nous laissons Moura derrière nous ainsi que BEJA pour prendre la route de SÃO DOMINGOS, la ville fantôme qui est plus exactement une ancienne mine.

La route entre MOURA et SÃO DOMINGOS épouvantable. Des nids de poule et surtout le goudron a pratiquement disparu de la chaussée. Nous roulons sur l’empierrage. Notre camping-car souffre.

Ici, le paysage est monotone et le bruit de la route nous empêche de nous concentrer sur le paysage.

Il est 15h05 lorsque nous arrivons à SÃO DOMINGOS. Le village actuel est un petit village qui s’est développé à l’écart du site minier. Les maisons sont blanchies à la chaux. Nous suivons les pancartes pour se diriger directement vers le site minier. A proximité, nous trouvons une petite place avec quelques arbres. Ce sera parfait pour la pause déjeuner et laisser Eden. Il fait 31°

16h00 fin de notre pause. Nous partons pour la mine. C’est le cas de le dire. Avec cette chaleur, nous serions aussi bien à l’ombre en train de faire une sieste. Mais bon. Si nous ne motivons pas, nous ne bougerons plus.

Il nous faut 10mn pour rejoindre le site. Sur le chemin, le côté nature reprend Gérard. Ici ce sera les cactus.

 

DSC08716-P-Mina de São Domingos-Les cactus

 

DSC08718-P-Mina de São Domingos-Les cactus

 

DSC08751-P-Mina de São Domingos-Les cactus

 

DSC08752-P-Mina de São Domingos-Les cactus

 

A l’entrée, quelques bâtiments plus ou moins délabrés. En jouant les curieux, Gérard découvre une petite famille de cochons noirs. Ils vivent dans un environnement plus que limite.

 

DSC08719-P-Mina de São Domingos-Elevage discret de cochons noirs

 

DSC08721-P-Mina de São Domingos-Elevage discret de cochons noirs

 

DSC08722-P-Mina de São Domingos-Elevage discret de cochons noirs

 

La mine de SÃO DOMINGOS, est une ancienne mine de cuivre, exploitée à ciel ouvert. Le site était déjà exploité avant les Romains. Les Romains en ont extrait de l’or et de l’argent. A leur départ, la mine fut abandonnée. La révolution industrielle entraina une forte demande de cuivre et l’exploitation de la mine reprit à partir de 1855 en tant que mine souterraine, puis à ciel ouvert en 1867.A partir de 1966, la mine fut abandonnée faute de matières premières. Le gisement était épuisé. Les installations sont tombées en ruine ce qui lui donne un air de ville fantôme.

A l’époque, 1500 mineurs et leur famille vivaient ici. Sur une colline, à l’extrémité de la mine, nous avons pu apercevoir les ruines des maisons de mineurs.

On retrouve les vestiges des tunnels qui permettaient aux wagonnets de remonter le minerai jusqu’au quai de tri.

 

DSC08723-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

Une fois remontés de la mine, le minerais était trié dans les entreprôts de tri.

DSC08733-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08734-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

Sur place, existait une centrale électrique dont il reste peu de chose, si ce n’est les cheminées que les cigognes affectionnent tout particulièrement.

 

DSC08735-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08737-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08739-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

DSC08738-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

Une gare avait été créée avec les bureaux de la compagnie, les rails et les quais de chargement. Le minerai était expédié vers le port de Pomarão et expédié vers l’Angleterre et d’autres pays.

 

DSC08742-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08743-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08745-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

Les cigognes affectionnent beaucoup le site de la mine.

DSC08740-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08741-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08746-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

Deux puits permettaient d’extraire le minerai. Le puit 1 et le puit 2.

Pendant, l’exploitation du minerai de cuivre, des lagunes ont été créées pour permettre la décantation de scories retirées de la mine. Depuis la fermeture et le temps, les restes de minéraux de cuivre présents dans la roche se sont dilués dans l’eau provoquant un taux d’acidité très important. Des panneaux préviennent les visiteurs de la dangerosité de l'eau.

Les réactions chimiques donnent à l’eau de la lagune, des reflets d’un bleu  profond. Les bords ont des reflets de rouge, de jaune et d’argent.

Puit 1

 

DSC08724-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

DSC08725-P-Mina de São Domingos-Les restes devla mine

 

DSC08728-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

DSC08729-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

DSC08730-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

DSC08731-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

Des études ont montré que le phénomène engendre une pollution de la végétation et de l’eau.

Puit 2

DSC08747-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

DSC08749-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

Des travaux de dépollution et de restauration du site sont prévus afin d’essayer de protéger l’environnement.

Sur le site, les vestiges d'extraction comme les treuils sont restés sur place.

DSC08736-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

 

DSC08750-P-Mina de São Domingos-Les restes de la mine

17h nous sommes de retour au camping-car et c’est vers MERTOLA que nous nous dirigeons. Ce sera notre étape nocturne et entre temps il nous faudra trouver de l’eau.

La route est toujours aussi mauvaise. Seule note de gaieté, nos amies les cigognes que nous avons retrouvées. Elles sont comiques. Sur le bord de la route, depuis 1km ou 2, il y a des poteaux électriques qui se suivent. Sur chaque poteau, un nid de cigognes. Dans chaque nid, un couple, voir plus. Gérard trouve un petit renfoncement pour s’arrêter et les prendre en photo.

 

DSC08754-P-Sur la route entre São Domingos et Mértola

Quelques Kms nous séparent de MERTOLA. Il est 18h lorsque nous franchissons l’entrée de la ville.

Gérard se gare sur un terre-plein afin que je puisse faire une recherche d’aires de stationnement. Entre temps, je reçois un petit coup de fil de Laura. Un complément du message WhatsApp. Ça fait du bien de l’entendre.

Nous repartons, guidés par le GPS et les indications de camping caristes. Nous trouvons bien le parking mais l’eau a été coupée.

Nous sommes un peu contrariés. Sans eau, avec la chaleur, c’est un peu compliqué et difficile de faire notre bivouac ici. La visite de Mertola semble compromise.

En face du parking, il y a la caserne de pompiers. Je décide d’aller m’adresser à eux afin de savoir où nous pouvons trouver de l’eau.

Curiosité du coin, dans la caserne, il y a un bar. C’est là que vais trouver quelques pompiers en train de boire des cafés.

Personne ne parle français. Un des pompiers s’avance vers moi. Il parle un peu anglais. A nous deux, nous allons pouvoir faire quelque chose. Je lui explique mon problème. Il m'explique qu’il ne sait pas où nous pourrions nous ravitailler. Finalement, il s’adresse à un autre pompier, qui semble être un gradé. Ils discutent entre eux portugais. A l’issue de leur conversation, le jeune pompier me dit d’aller chercher mon camping-car et qu’il va me faire le plein d’eau.

Je les remercie tous. Je file chercher Gérard. Nous faisons le plein d’eau. Trop contents, pour les remercier, nous leur laissons un petit pourboire.

18h30, cette fois, nous partons à l’aire de stationnement que Monique et Vincent nous ont indiquée. Pour y accéder, il faut emprunter de petites ruelles et une descente important jusqu’au bord des berges du fleuve Guadiana.

Là, mauvaise surprise. Les emplacements ont été réquisitionnés pour une fête.

DSC08756-P-Mértola

Sur la place, une série de chapiteaux ont été dressés. Gérard finit par faire demi-tour mais il n’a pas beaucoup de marche de manœuvre. Entre temps petit coup de fil de Loïc et sa tribu pour une chorale d’anniversaire. Super sympa l’attention.

Nous reprenons la montée en espérant que personne n’ait l’idée de descendre. Ouf !! Nous n’avons croisé personne.

Comme je veux absolument visiter Mertola, nous décidons de redescendre sur le parking qui se trouve en face de la caserne des pompiers. Le parking est immense vide et à 500m du centre historique. Pour une nuit, ça ira très bien. Demain matin, nous verrons, si nous pouvons déplacer le camping-car pour qu’Eden soit un peu plus à l’ombre.

Il est 19h15 et il fait encore 31°.

Pour terminer ma journée d’anniversaire, nous avions prévu un restau. Avec cette chaleur, nous n’avons pas le courage de ressortir. Nous verrons demain.

La soirée se terminera par un apéritif dînatoire préparé par Gérard et du repos.

Extinction des feux 22h30. Il faut dire que la visite de la mine sous un soleil de plomb nous a achevés.

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