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Voyage au Portugal 2019
8 juin 2019

08 juin 2019 - BELVEDERE ST JOAO DAS ARRIBAS

08 juin 2019 MIRANDA DO DOURO

Gérard : réveil à 8h00

Moi : réveil  à 9h00 j’ai fait un exploit

Météo : soleil, ciel bleu encombré de quelques trainées blanches de nuages. 13° L

Programme  de la journée : croisière sur le DOURO

 OU

                                         Randonnée pédestre à JOAO DAS ARRIBAS de 19km

Finalement nous optons pour marche de 19kms jusqu’au belvédère de St Joao Das Arribas.

Ce matin, nous devons quitter le camping avant 11H. Gérard, en se levant ce matin m’a remis le linge à sécher au soleil. Espérons que d’ici notre départ entre le soleil et le vent tout sera sec.

Avant de quitter la civilisation, j’en profite pour me faire un brushing, histoire de ne pas paraître trop négligée sur les photos.

Avant de partir, vidange, plein d’eau et surtout petite ballade dans la campagne pour EDEN car elle ne sera pas de la ballade des 19km. Entre la chaleur et la distance, sa hanche risque de souffrir.

12h00, nous sommes prêts. La température monte, nous sommes à 18° avec un petit vent. Parfait pour une randonnée. Nous rejoignons le centre de MIRANDA DO DOURO. Nous trouvons un parking à l’ombre au pied des remparts et de la porte de la vieille ville.

 

DSC07727-P-Miranda do Douro-Centre historique

 

Ce sera parfait pour laisser le camping-car sous la garde d’EDEN.

Nous rejoignons la cathédrale de MIRANDA qui semble être le départ de la randonnée. Faux départ, nous rebroussons chemin, bataillons pour finalement, au bout d’une heure,  trouver le départ du GR36.

 

DSC07735-IMG_20190608_133730-P-Randonnée entre Miranda et San Joao das Arribas

 

La randonnée que nous avons choisie de faire, peut se faire à pieds, en VTT ou à cheval. Cela nous laisse imaginer que le chemin est plus que praticable. Il démarre à la sortie de MIRANDA. Au bout de la route goudronnée, un chemin de terre démarre. Il se poursuit par un chemin sablonneux, large, facile d’accès et quelques dénivelés.

 

DSC07735-IMG_20190608_133745-P-Randonnée entre Miranda et San Joao das Arribas

 

Le GR36 longe de petites exploitations. Dans les prés, déjà jaunis par le soleil des troupeaux de moutons qui viennent d’être tondus gardés par des chiens de troupeaux.

Plus loin, des maisons isolées et clôturées. On a du mal à imaginer que l’on puisse vivre au milieu de ce paysage désertique et aride. Un peu plus loin encore, des champs qui ressemblent à des jardins avec de plants fraichement plantés. Les parcelles sont tellement loin des habitations qu’on se demande qui peut bien les exploiter et où habitent les gens.

Au bout de 6km de marche, nous arrivons à VALE DE AGUIA. Nous faisons une petite pause sur un banc à l’ombre et à côté d’une fontaine. Pas âme qui vive. Puis, une grand-mère, tout de noir vêtue fait son apparition et s’assoit sur le banc devant sa porte. Le village semble désert comme partout ailleurs.

Nous reprenons notre route.

 

DSC07752-P-Sur le chemin du retour vers Mirandas

 

Sur le chemin, des forêts de chênes, des châtaigniers, des champs, des jardins perdus au milieu de nulle part avec vigne, courgettes, pommes de terres, etc…. Dans certains champs ou jardins on aperçoit des puits qui ont été creusés. Puits archaïques mais efficaces puisqu’ils permettent d’entretenir les plantations.

Nous arrivons enfin à ALDEIA NOVA, le terme de notre randonnée. Il nous faut trouver le belvédère JOAO DAS ARRIBAS, but de notre ballade. Nous traversons le village en direction du belvédère et des gorges.

 

DSC07735-IMG_20190608_162956-P-Randonnée entre Miranda et San Joao das Arribas

 

Sur notre route, nous croisons 2 femmes assises sur un banc devant leur maison. La plus jeune nous interpelle en portugais. Nous répondons en français et elle aussi. La conversation s’engage. Elle a vécu en France, elle est rentrée au pays depuis 30 ans certainement pour s’occuper des parents âgés et le pour le mal du pays. Son Français est encore très bien.

Nous reprenons notre route. La descente au belvédère est raide. Gare au retour. De loin, nous apercevons une petite chapelle blanche. Arrivée sur place, il n’y a pas foule. 3 touristes, un jeune couple de vttistes et nous.

La chapelle se dresse face aux gorges granitiques du DOURO. A côté de la chapelle, un autel en plein air et des bancs. Certainement pour des officies ou des processions. La chapelle est fermée.

 

DSC07735-P-San Joao das Arribas-Les gorges du Douro

 

DSC07742-P-San Joao das Arribas-L'église en plein air

 

La vue est splendide, un silence solennel règne. Nous faisons une pause pour pouvoir profiter de la vue et de ce calme. L’endroit est majestueux. Dommage que la randonnée se fasse loin du lit du DOURO. Mais avec les gorges et les falaises, je pense que ce n’est guère possible. Un peu comme en Norvège, il faut admirer la nature du sommet ou faire la croisière.

 

DSC07736-P-San Joao das Arribas-Les gorges du Douro

 

DSC07737-P-San Joao das Arribas-Les gorges du Douro

 

Nous nous hasardons aux alentours de la petite chapelle et trouvons d’autres point de vue sur les gorges.

 

DSC07743-P-San Joao das Arribas-Les gorges du Douro

 

DSC07744-P-San Joao das Arribas-Les gorges du Douro

 

DSC07746-P-San Joao das Arribas-Les gorges du Douro

 

DSC07748-P-San Joao das Arribas-Les gorges du Douro

 

Une fois reposés, c’est le départ et surtout la remontée. Au retour, les 2 femmes sont toujours sur leur banc. J’en profite pour demander si des offices sont faits en plein air. Effectivement, tous les ans, le 06 mai, une messe est faite ne plein air face aux gorges du DOURO. Elle attire beaucoup de monde. Il est vrai que le Portugal est très croyant et pratiquant.

Après, encore quelques échanges, nous reprenons notre route.

Le soir tombe et la fraicheur. Nous croisons un paysan dans son champ avec sa mule et ses deux chiens. Le chemin est bordé de jolis murs de pierre.

 

DSC07749-IMG_20190608_170153-P-Randonnée entre Miranda et San Joao das Arribas

Les entrées de champs sont curieuses. Elles sont faites de branchage tressés. Au milieu de certains champs, on aperçoit des puits, eux aussi de fabrication très rustique. L'essentiel c'est qu'ils permettent de puiser l'eau.

DSC07749-P-Sur le chemin du retour vers Mirandas-La barrière du jardin

DSC07750-P-Sur le chemin du retour vers Mirandas-Le puit d'arrosage

 

Un peu avant l’arrivée sur MIRANDA, dans un jardin, un couple est en train de puiser de l’eau grâce au puit et entretien son jardin. Nous les saluons et poursuivons notre chemin.

Un peu plus tard, alors que nous faisons une pause, ils nous rattrapent avec leur petite fourgonnette. La conversation s’engage. L’homme parle encore un peu le français. Il est de retour au pays depuis 40 ans. Il a travaillé à CMERMONT FERRAND dans une pépinière. Il a le souvenir que les hivers étaient très froids. La femme ne parle pas le français. Ils nous invitent à entrer dans un de leur jardin où pousse vigne, courgettes, courges, arbres fruitiers et pommes de terre. Ils ont l’air d’avoir plusieurs parcelles ici et là. Ils nous font visiter leur maison qui n’est qu’une bâtisse joliment rénovée et qui leur sert de cabanon de jardin pour venir entretenir les plants, se mettre au frais et venir manger en famille. A l’intérieur, très fier, il nous montre, accroché au mur toute la panoplie d’outils de jardin de son beau-père ainsi que celle de chasseur. Au porte-manteau, est accrochée une cape, la cape mirandaise de son beau-père. La cape est identique à celle des statues de bronze de la place de MIRANDA. Dommage, pris dans la conversation, nous n’avons pas la présence d’esprit de la prendre au photo.

Il est temps de repartir, nous ne sommes plus très loin de MIRANDA. Heureusement, car nous sommes fatigués.

Enfin, le panneau d’arrivée. Une petite pause photo pour Gérard qui n’en peut plus.

 

DSC07753-P-Sur le chemin du retour vers Mirandas

 

Nous finissons les KM qui nous séparent du camping-car à très petite vitesse.

19h00, nous apercevons le camping-car au pied des remparts. EDEN est contente de nous voir arriver et nous de nous poser devant une bière bien fraîche.

Bilan de la journée, 19kms et 5 heures de marche. A pratiquer avec modération compte tenu de la chaleur et du soleil.

Pour la peine, nous décidons de nous offrir un petit restau portugais.  Avant, ballade avec EDEN aux pieds des remparts. C’est moi qui m’y colle. Mon Gégé est claqué.

20h00, c’est le départ pour le restau. Il est à l’intérieur de la vieille ville et à 6mn. Parfait pour nos petites jambes.

Au menu, apéritif (pains-beurre, olives), soupe de légumes, morue à la portugaise, vin, déserts (tiramisu, gâteau au chocolat). Parfait, bon, copieux et 34€. Rien à dire.

 

DSC07754-IMG_20190608_202025-P-Miranda do Douro-Après l'effort, le réconfort

 

En sortant du restau, je propose à Gérard de rester dormir sur place. Il refuse de dormir en ville. Je lui fait remarquer qu’il va faire nuit et que ça va être compliqué de trouver une halte nocturne.

Il s’entête et nous reprenons la route à 21h30 pour PICOTE qui se trouve à quelques KMS de là.

22h00 nous arrivons à PICOTE. Sur la place, à côté de l’église, le bar du village est encore ouvert. Pour un peu de tranquillité, Gérard s’enfonce dans une ruelle du village sans trop savoir ce qui l’attend.

Les ruelles pavées s’enchaînent et se rétrécissent de plus en plus. Le camping-car a de plus en plus de mal à passer. Pour finir, je suis obligée de descendre pour faire l’éclaireur et surtout le guider de part et d’autre du camping-car afin d’éviter de toucher. Tantôt se sont les pneus qu’il faut surveiller à cause des pierres saillantes qui débordent, tantôt le toit du camping-car qui s’approche trop près des lampadaires d’un côté et les balcons de l’autre et des branches d’oliviers ;

Tant bien que mal nous progressons doucement mais très difficilement. La dernière partie se joue à quelques millimètres de chaque côté.

On passe. Ouf ! On arrive à un petit musée et la possibilité de faire demi-tour. Gérard, s’entête à vouloir continuer car il ne veut pas repasser les mêmes difficultés.

Pour finir, c’est moi qui me fâche et refuse d’aller plus loin car nous n’avons pas de visibilité. De plus le chemin grimpe et se rétrécit encore. Gérard, finit par céder et fait son demi-tour sans problème.

La suite sera tout aussi compliquée voir plus qu’à l’aller. Finalement pas trop de dégâts. Juste une branche d’olivier coincée dans le store et une rayure sur le pare-chocs.

Nous finissons par revenir sans encombre sur la place du village. Je décide que la halte nocturne se fera le long d’une jolie petite fontaine à côté de l’église.

Le bar est encore ouvert. Histoire de décompresser, nous allons prendre une bière chacun.

Surprise ! 3€

Nous regagnons notre camping-car. 23h30 extinction des feux. Après 19km de marche et les exploits nocturnes de Gérard dans les ruelles sombres et pavées c’est le moins que l’on puisse faire.

 

 

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