09 juin 2019 - PICOTE BELVEDE FRAGA DO PUIO

09 juin 2019 PICOTE

Gérard : réveil 9h00

Moi : 9h45

Il faut dire que les cloches en mettent un coup depuis ce matin.

Météo : 20° - soleil – grand ciel bleu – léger vent

Programme : le belvédère sur le DOURO qui se nomme FRAGA DO PUIO

La matinée s’étire comme tous les autres jours. Nous prenons notre temps. Autour de nous, dans le village, un peu plus d’activité. C’est dimanche ! Les gens sortent et se retrouvent au bar.

Avant de partir, je prépare un petit repas pour notre retour.

Après notre marche d’hier, aujourd’hui, nous avons décidé de la faire cool. Nous décidons qu’EDEN sera de la partie car normalement nous ne sommes qu’à moins d’un km du belvédère.

13h c’est parti ! Dans les premiers mètres, nous trouvons facilement l’itinéraire fléché. Il nous permet de revenir sur notre exploit d'hier au soir et de visiter PICOTE. Avec le recul, Gérard a oublié l'etroitesse des rues. C'est vrai que la perspective de nuit et de jour est complètement différente.

C'est au retour que le pare-chocs y a laisser un peu de peinture. Virage difficile. Aie !!!!!!

Puis, comme d’habitude tout se gâte. Nous continuons à flâner dans le village et les chemins.

Pour finir, il ne nous faudra pas loin d’une heure avant de trouver le fameux promontoire en bois et en verre.

L’espace a été aménagé avec des bancs et des tables afin de permettre aux gens de profiter du paysage.

Ce promontoire vient d’être terminé au début de l’année 2019. Il est magnifique, tout en bois et en verre. Il remplace l’ancien qui a été détruit au cours des incendies de 2018. Il domine et s’avance au-dessus des gorges du DOURO. La vue est splendide.

Il a la même architecture que ceux que nous avons vus en Norvège. Pour le coup, Gérard n'a plus le vertige.

14h30, retour au camping-car. Eden n’en peut plus entre la chaleur et la ballade d’une heure. Elle met un peu de temps à récupérer.

Dans la foulée, nous faisons la pause déjeuner, la vaisselle et nous partons prendre notre petit café au bar du village. 2 expressos : 1,20€. Je n’en reviens pas. Je pensais que la serveuse s’était trompée. Mais non !

La fin de l’après-midi se termine pour moi par la mise à jour de mon carnet de route ; quant à Gérard et EDEN ce sera une petite sieste.

17h00, il est temps de réveiller la troupe si on veut arriver avant la nuit et éviter de rejouer le même sketch.

Direction POIARES et plus particulièrement le belvédère PENEDO DURAO. En descendant sur le Sud, nous avons opté pour longer le DOURO et sa région. Une autre façon de découvrir le Portugal.

La route que nous empruntons est bordée de champs d’oliviers, de chênes, de noyers, de cerisiers (ici et là)

Au loin, des collines clairsemées de petits arbustes, d’épineux et de plantes de garigue.

Aux abords des villages, s’étalent des vergers (poiriers, pêchers) et nous commençons à voir apparaître les vignes qui servent à l’élaboration du porto.

Sur la route qui nous mène à MOGADOURO, le paysage est une alternance de couleurs avec ses champs de blé moissonnés, ses champs d’oliviers fraichement replantés, ses vergers, ses vignes, ses sapins, ses pins.

Ici, la végétation est aussi surprenante et hétéroclite  que les villages et leurs habitations.

A quelques KMS de PICOTE, nous arrivons dans un rond point et nous apercevons des carabiniers. A chaque sortie, une voiture et des carabiniers. Nous avons droit à un contrôle douanier avec un chien renifleur et son maître chien qui font le tour du camping-car pendant qu’un jeune carabinier vérifie nos passeports, nos permis de conduire, carte grise-assurance-contrôle technique du véhicule. Le passeport d’EDEN est confié au maître chien pour vérification. Le jeune carabinier parle un bon français. Il s’appelle ERIC, il est né en France, son papa a épousé une française qui se prénomme Jeannine. On a tout su sans rien payer. Cela dit, nous repartons sans autre formalité de contrôle.

Nous prenons la direction de POIARES. A partir de CASTELLO BRANCO, nous attaquons des paysages de moyenne altitude avec de petites collines verdoyantes. Beaucoup de vignes. Des cultures en espaliers. Des champs d’amandiers, d’oliviers et de fruitiers. Nous sommes dans la région du Haut Douro.

Nous arrivons au belvédère de PENEDO DURAO, il est 20h00. La vue est magnifique. Nous décidons d’en faire notre bivouac.

Nous sommes à environ 900m d’altitude. Nous dominons le DOURO qui coule au fond de la vallée.

On aperçoit le barrage espagnol de SAUCELLE. De l’autre côté du DOURO, l’Espagne.

Le belvédère est très bien aménagé. Des espaces de jeux pour enfants, des espaces de pique-niques, des chemins de ronde qui permettent d’admirer et profiter de la vue.

Il règne un calme majestueux avec NOTRE DAME DO DOURO qui veille sur la vallée.

Les collines sont éclairées par le soleil couchant et les bords du DOURO sont tapissés de vignes.

A la veillée nous apercevons les lumières des villages espagnols qui scintillent dans les collines. Cadre parfait pour une halte.

La fin de la soirée sera consacrée à la mise à jour de notre carnet de voyage, le déchargement des photos et leur identification.